"Hear the sledges with the bells, silver bells! What a world of merriment their melody foretells"
Voici donc le début du poème The bells, d’Edgar Allen Poe. Petit chef d’œuvre de ce poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur américain.
L’œuvre d’Edgar Allen Poe a certes était mise en musique par de nombreux musiciens, de Rachmaninov et Debussy à Pink Floyd et Mylène Farmer, mais ce poème, si méticuleusement structuré, n’a jamais été adapté pour un chœur… et existe-t-il un meilleur poème pour mettre en évidence le carillon, instrument composé de cloches ?
L’intérêt de ce poème pour une adaptation chorale tient dans sa forme de quatre strophes :
Une première strophe, pour les sopranos, est dédiée aux petites cloches argentées qui
« scintillent dans la nuit »
Une deuxième strophe, pour les altos, est dédiée aux cloches de mariage, déjà plus graves dans leurs tessitures.
Une troisième strophe, pour les ténors, est dédiée aux cloches insolentes qui crient leur désespoir et leur peur.
Une quatrième strophe, pour les basses, est dédiée aux cloches dans les tours, lourdes et menaçantes, appartenant au monde des monstres.
Voilà la pièce centrale de ce spectacle musical construit autour des textes de ce génie, dont l’un des traducteurs n’était autre que Baudelaire.
Composition / Direction: Lee Maddeford
Direction choeur: Dominique Tille
Carillonneur: Daniel Thomas
Trombone: Yves Massy
Percussionnistes: Raul Esmerode
Conteuse: Carine Barbey
Mise en espace: Roland Vouilloz
Chant: Choeur Calhiroe, Le Collectif Sondheim