A Poor me, se plaindre est enfin permis ! Voici un espace thérapeutique exceptionnel, où vous pourrez vous plaindre de tout : du trafic sur la route jusqu’à la salle de concert, du prix du billet, du service au bar, de vos places inconfortables, des gens qui n’éteignent pas leur portable… (ad lib.). Poor me est un camaïeu de blues, où l’auto-apitoiement est souverain. Et ce quintette de mecs nous démontre bien qu’il n’y a pas de langue pour la complainte. Des chansons en anglais, en français et même en dialecte italien : peu importe l’idiome, on peut se lamenter sur tout et avec n’importe qui. Quand le blues jurassien rencontre son oncle d’Amérique, sa Famille italienne et son cousin de Grandson, c’est un programme coton.